INfluencia : Vous publiez la 3ème édition du livre. Que peut-on y trouver ?
Sébastien Genty : effectivement, le livre sort pour la 3ème année consécutive malgré un contexte qui a compliqué les choses, et câest bien sûr source de fierté pour lâensemble des membres fondateurs. Nous lâenvisageons dâailleurs comme une collection qui permet aux plus jeunes et aux moins jeunes dâavoir sur plusieurs années maintenant un panorama de cas expliqués dâune manière différente, qui permet de poser un autre regard sur notre métier, de rendre plus concrète cette démarche de planning dont les contours peuvent parfois sembler flous, et qui pourtant quand on voit tous ces cas est très claire sur ce que signifie une démarche planning. Bien sûr tous les cas sont différents, mais il me semble quâil révèle tous les mêmes qualités : la capacité à comprendre une situation, la force dâun point de vue pour donner au sujet, au produit, au service, une place différente et, ou plus grande dans la vie des gens.
Pour cette édition, le palmarès est encore plus resserré, ce qui est une bonne chose et à contre-courant de la plupart des prix. Câest évidemment lié au principe même de celui-ci puisquâil nây a pas de catégorie prédéfinie, ni de nombre maximum ou minimum de pépites à décerner. Câest cette simplicité qui nous tient à cÅur depuis le début, les pépites sont dâor, dâargent ou de bronze et câest tout.
« Un enjeu dâouverture à dâautres métiers, dâautres types dâagences media, social, rp, design, identité »
IN : Vous annoncez le lancement de la nouvelle édition des CPS awards 2022, quels en sont les enjeux ?
S.G. : lâenjeu est simple, continuer et grandir. Plus précisément, il y a un enjeu dâouverture à dâautres métiers, dâautres types dâagences media, social, rp, design, identité⦠il y a de nombreux métiers dans lesquels la démarche planning est largement impliquée. Nous avons déjà eu ce type dâagences qui ont soumis des cas, mais il me semble quâil est tout à fait possible dâaller plus loin. Par ailleurs, nous savons que le livre a trouvé sa place dans plusieurs écoles, nous aimerions pouvoir en faire une occasion dâun rapprochement plus fort avec les plus jeunes.
IN : avez-vous un message à faire passer aux candidats potentiels ?
S.G. : regarder les livres des années précédentes, câest une bonne source dâinspiration et de compréhension concrète de ce qui est célébré, sans sâarrêter aux ors, parce quâil y a réellement des pépites partout, dans les argents comme dans les bronzes.
Et à lâétranger les APG (ndlr, les CPS britanniques) restent évidemment également une source dâinspiration incontournable pour les CPS Awards bien sûr mais pour le métier en général.
IN : une bonne stratégie, câest quoi pour vous ?
S.G. : câest dâabord une stratégie qui sâattaque au bon problème, câest-à -dire qui est claire sur le changement que lâacte de communication doit réussir à opérer. Câest ensuite lâexpression dâun point de vue, une manière de regarder une situation, idéalement nouvelle mais dâabord juste, câest-à -dire ancrée dans quelque chose de vrai. Enfin bien sûr, câest un point de départ, souvent une tension qui doit stimuler dâune manière ou dâune autre les créatifs.
IN : et une mauvaise ?
S.G. : si la stratégie, quel que soit son domaine dâapplication, câest faire des choix, alors de ce point de vue, une mauvaise stratégie ne fait pas de choix, pas suffisamment ou pas les bonsâ¦
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