Dâaprès lâObservatoire des Sociétés à Mission* françaises, rien quâentre les 3e et 4e trimestres 2020, le nombre de sociétés à mission a augmenté de 60% et lâassociation est passée de 88 membres à 135. Son président, Emery Jacquillat, avait relancé la Camif en 2009 en misant sur la qualité, la fabrication française et le développement durable. La Camif est devenue une des premières entreprises certifiées B-Corp et entreprises à mission en France, montrant que lâon peut concilier profit et impact positif en termes sociaux et environnementaux.
Diriger câest sâengager, et le postulat « je suis ce que je consomme » est adopté par les consommateurs, qui nâhésitent plus à modifier leurs comportements dâachat selon les engagements des marques et des enseignes. Tout scandale lié à lâenvironnement, au gaspillage ou autre sujet sensible est lourdement sanctionné. Ces acteurs doivent donc impérativement se poser la question des valeurs quâils veulent transmettre et surtout les revendiquer. Lâexercice se révèle complexe, car ces prises de position peuvent être clivantes, mais elles sont nécessaires pour développer et fédérer une communauté qui, en échange, sera dâautant plus fidèle que la marque ou lâenseigne sera en phase avec ses valeurs.
La promesse ne suffit plus
Lâentreprise doit mettre en action sa raison dâêtre. Comment la marque améliore-t-elle le quotidien des consommateurs ? Comment aide-t-elle la société pendant la pandémie ? Il faut prouver que les valeurs énoncées sâinscrivent dans chaque aspect de son activité. Seules les marques jouant la carte de lâauthenticité parviendront à fidéliser les clients sur le long terme.
Et de nombreux jeunes consommateurs sâattendent à ce que leurs marques prennent position clairement sur les enjeux dâéthique et de responsabilité sociale. Une récente étude Deloitte révèle que la génération Y à 42% se tourne vers des entreprises quâelle juge avoir un impact positif sur la société ou lâenvironnement. 37% ont arrêté dâacheter les produits proposés par des entreprises quâils considèrent comme non éthiques.
Dâaprès Kantar, les Français, de tous âges, attendent des marques quâelles sâengagent dâabord sur les sujets directement en lien avec leur activité (83%) mais aussi sur des sujets généraux (54%). à méditer.
source : www.influencia.net