La notion de transition écologique intègre la transition énergétique et cherche à repenser nos façons de produire, de travailler et de vivre ensemble sur un territoire, pour devenir plus écologique. Cette volonté de consommer des produits responsables devrait sâintensifier chez toutes les générations confondues. Poussées par les nouvelles réglementations et les citoyens, les entreprises sont donc dans lâobligation dâaccélérer leurs efforts pour décarboner leurs activités, leurs produits et leur chaîne dâapprovisionnement. Tout en continuant à mettre en place des initiatives écoresponsables pour leurs produits, leurs emballages et leurs méthodes de livraison.
Sur le marché des denrées alimentaires et du textile, la Convention Citoyenne pour le climat a demandé « la création et la mise en Åuvre dâun CO2-score fiable à lâhorizon 2024, intégré à une note globale environnementale et de lâutiliser pour informer le consommateur sur ses modes de consommation ». Lâobjectif de cette mesure est donc en priorité dâinformer les consommateurs de lâimpact de leurs produits préférés sur lâenvironnement via un logo sur les étiquettes et/ou les packagings.
La mode à lâépreuve de la question environnementale
Le secteur de la mode est très impacté par la question environnementale et la transformation semble passer par la mode « régénérative » ou à impact positif⦠La crise pourrait aussi faire émerger dâautres modèles. Par exemple, la marque de prêt-à -porter Asphalte propose de ne produire quâà la demande, sur la base dâun prototype, le produit fini nâarrivant que quelques mois plus tard, une fois confectionné. Une autre tendance qui sâaccélère est celle du vrac et du retour de la consigne. Lâaspect recyclable des emballages va devoir être de plus en plus pris en compte par les industriels avec la nécessité de trouver des solutions alternatives au plastique.
Lâheure est à la lutte contre lâobsolescence programmée et au grand retour de la réparation
Sâinscrire dans lâéconomie circulaire devient une direction et un objectif incontournables pour le retail. Une démarche progressive et positive qui touche toutes les étapes de la chaîne de valeur. Les thèmes prioritaires les plus « visibles » pour les consommateurs sont les emballages, les déchets alimentaires et le gaspillage alimentaire. Le secteur fait donc face à des chantiers pluriels : le recyclage, lâécoconception, la lutte antigaspi, la valorisation des déchets et la réparabilité.
La seconde main arrive chez les enseignes traditionnelles
Lâheure est à la lutte contre lâobsolescence programmée et au grand retour de la réparation. Alors que la seconde main était jusquâici principalement le fait de pure players tels Ebay, Backmarket ou Leboncoin, et de chaînes spécialisées (KiloShop, EasyCash), de plus en plus dâenseignes traditionnelles ont sauté le pas (La Redoute, Aigle, Promod, Ba&sh ou encore Cdiscount). Les acteurs de la grande distribution sâengagent également, quâil sâagisse de généralistes comme E.Leclerc, Auchan ou Système U, ou dâenseignes dâhabillement (Kiabi, Gemo) et dâélectroménager (Darty, Boulanger).
plus de 110 millions de téléphones dormiraient dans les placards. Une vraie aberration écologique !
Ainsi, la seconde main se révèle-t-elle lâun des éléments du new chic qui booste la notoriété des marques. Entre septembre 2019 et septembre 2020, 29% des Français ont acheté des vêtements, des chaussures ou des accessoires dâoccasion, soit 10 points de plus quâen 2018*. Le marché de seconde main du luxe explose également et les prévisions sont à la hausse.
La tendance 2021 est sans conteste liée au succès du reconditionné. Un marché en forte croissance parce que les Français cherchent de plus en plus à consommer responsable et à faire attention à leur porte-monnaie. Aujourdâhui, acheter un smartphone neuf représente un lourd budget que les Français ne souhaitent plus dépenser. Dâaprès le baromètre réalisé par Recommerce, plus de 110 millions de téléphones dormiraient dans les placards. Une vraie aberration écologique !
Loin dâêtre un phénomène de mode, cette situation est largement due à deux facteurs, dont le prix en premier lieu pour 72% des sondés. En effet, le reconditionnement permet dâacquérir un produit comme neuf pour 30% à 50% moins cher. Second facteur de séduction : lâaspect écoresponsable, pour 72,7% des Français.
*Dâaprès Kantar.
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source : www.influencia.net