Câest un tsunami qui ne cesse de sâaccélérer et qui détruit tous les anciens modèles mis en place ces dernières décennies. Le marketing dâinfluence bat ses propres records au fil des mois. « Un premier cap important avait été franchi il y a deux ans lorsque les dépenses sur ce marché avaient dépassé celles investies dans les publicités télévisées, assure Quentin Bordage, le fondateur et CEO de Kolsquare, une agence qui relie les marques et les influenceurs et qui a développé une plateforme basée sur les Big Data, lâintelligence artificielle et le Machine Learning. La pandémie a encore accentué ce mouvement. Confinés, les consommateurs ont beaucoup acheté en ligne. Lâutilisation des réseaux sociaux a littéralement explosé et les marques ont dépensé beaucoup plus de fonds en Influence Marketing. » Les chiffres parlent dâeux-mêmes.
TikTok a franchi le cap du milliard de « users » mensuels. Une jolie performance pour une application qui vient tout juste de souffler ses cinq premières bougiesâ¦
Lâan dernier, 500 millions de Terriens supplémentaires ont surfé sur les réseaux sociaux qui rassemblent aujourdâhui 4 milliards dâadeptes. Instagram compte, à lui seul, 1,22 milliard dâutilisateurs actifs. TikTok a franchi le cap du milliard de « users » mensuels. Une jolie performance pour une application qui vient tout juste de souffler ses cinq premières bougies⦠Lâimpact de ces plateformes sur les consommateurs est énorme.
Les influenceurs sont plus influents que jamais…
90% des personnes interrogées dans une étude de lâAffde reconnaissent lâefficacité du marketing dâinfluence. 87% des acheteurs affirment même avoir acquis un produit en suivant les conseils dâun influenceur, dâaprès Mediakix. Près de la moitié (49%) des fans de TikTok ont fait un achat après avoir vu une publicité, une promotion ou un avis sur la plateforme, selon une enquête publiée par Adweek-Morning Consult. Les annonceurs cherchent tous, aujourdâhui, a profité de ce filon. Lâindustrie du marketing dâinfluence devrait ainsi peser 15 milliards de dollars lâan prochain. « Lâinfluence marketing permet de se âfaire connaître, de se faire aimeret de se faire acheter », résume Stéphane Bouillet, le patron dâInfluence4You. 83% des sociétés possèdent actuellement un budget dédié à lâInfluence Marketing. Et pour cause… Selon Social Media Today, chaque dollar investi dans ce secteur rapporterait 18 dollars aux annonceurs. Ce ROI serait ainsi 11 fois supérieur à celui de la publicité traditionnelle. Qui dit mieux ?
La pyramide de l’influence
Le monde de lâinfluence ressemble à une gigantesque pyramide dont la base ne cesse de sâélargir. A son sommet se trouve les macro-influenceurs dont les followers se comptent par millions. Les « stars du web » qui ont plus de 3 millions dâabonnés se font payer au moins 25.000 euros pour publier un post sur Instagram mais les exigences des personnes les plus connues se chiffrent en centaines de milliers dâeuros. Une publication sur Twitter, Snapchat, TikTok, Facebook ou YouTube se monnaie, elle, à des tarifs minimums de 6400, 10.000, 10.500, 12.000 et 50.000 euros. A votre bon cÅur, messieurs et mesdames les annonceurs⦠Ces sommes plus que rondelettes nâapportent toutefois pas des retours sur investissement garantis. Les taux dâengagement des macro-influenceurs atteint ainsi en moyenne 0,11% sur Twitter, 1,99% sur YouTube, 3,94% sur Instagram et 7,71% sur TikTok. Ces chiffres sont nettement plus élevés (0,23%, 5,22%, 5,94% et 20,45%) chez les nano-influenceurs dont la communauté est inférieure à 10.000 abonnés.
les nouvelles technologies permettent de débusquer plus facilement ces perles rares aux ROI stratosphériques.
Repérer le « bon » influenceur est aujourdâhui primordial. Un message qui ne fait pas écho auprès de lâaudience à qui il est supposé sâadresser perd tout son sens. La bonne nouvelle est que les nouvelles technologies permettent de débusquer plus facilement ces perles rares aux ROI stratosphériques.
Des KPIs toujours plus fins
« Des plateformes comme la nôtre aident à trouver des nano-influenceurs qui pourront diffuser des messages plus personnalisés, plus adaptés et plus authentiques à la cible très précise visée par la marque, vante Quentin Bordage. Les KPIâs sont également de plus en plus fins. On peut aujourdâhui mesurer combien de trafic une campagne a généré sur un site, déterminer le volume de leads qualifiés, définir les taux de conversion et donc de chiffre dâaffaires et savoir si le nombre dâabonnés du réseau social dâun annonceur a augmenté suite aux messages dâun influenceur. De plus en plus de modèles hybrides sont pris en compte pour calculer les performances des posts. »
Les Ad Blockers vont favoriser la progression de lâInfluence Marketing qui génère des taux dâengagement faramineux
Lâessor du marketing dâinfluence ne risque-t-il pas toutefois de signer lâarrêt de mort de la publicité et des campagnes de promotion « à lâancienne ». Le fondateur de Kolsquare ne le croit pas⦠totalement. « La pub traditionnelle va continuer mais il est certain que les budgets médias dans le digital vont croître à lâavenir, prédit cet expert qui prêche également pour sa paroisse. La hausse du nombre de réseaux sociaux, lâexplosion de leurs abonnés et la proportion en augmentation constante des internautes qui utilisent des Ad Blockers vont favoriser la progression de lâInfluence Marketing qui génère des taux dâengagement faramineux. » La presse, les radios, les chaînes télévisées et les afficheurs apprécierontâ¦
source : www.influencia.net